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Fantasy d'ici et d'ailleurs

Les clichés cachés, première partie

7 Décembre 2013 , Rédigé par Contes de la terre de la mer et d'ailleurs Publié dans #Les thèmes de la fantasy, #Les clichés cachés

Les clichés cachés, première partie

Attention, le blog déménage! à partir du 15 Octobre 2016, rendez-vous sur :

www.romansdefantasy.com

Certains clichés ne sont pas perçus comme tels par les auteurs et les lecteurs, mais le sont tout autant que les autres. De plus, en vous sentant obligé de les appliquer, vous privez votre histoire de développements intéressants.

Les femmes

Je passe les clichés sur les femmes faussement fortes ou faussement intelligentes et toujours féminines. J’ai lu le blog d’une auteure US qui expliquait qu’une femme, même une guerrière au cœur du combat allait se préoccuper de son apparence. Ma grand-mère courant sous les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale aurait bien rigolé.

Une chose qui échappe aux auteurs de romans est la force relative entre hommes et femmes : les femmes de fantasy sont beaucoup trop faibles physiquement et surtout se comportent comme telles. Passe qu’une princesse ne puisse rien soulever de plus lourd qu’un éventail. Mais sa servante ? Celle qui lui monte tous les soirs l’eau chaude de son bain dans son donjon ? Vous savez combien ça pèse deux seaux en bois de dix litres chacun ? Vous pourriez les monter d’un trait au quatrième étage à la fin de votre journée de travail ?

Dans la vraie vie, vous avez des femmes qui font quelques kilomètres tous les jours avec l’équivalent de ces seaux. Les paysannes pouvaient, suivant le pays, tirer une charrue, porter des sacs de grain, bêcher un champ entier à la houe, voire faire tout ça alors qu'elles étaient enceintes. Je ne parle même pas de celles qui travaillaient dans les mines au début du 19ème. Bref, la réaction d’une héroïne peut parfaitement être d’utiliser sa force, plutôt qu’attendre le prince charmant, y compris pour transporter un blessé, soulever un objet lourd, grimper, etc….

Ensuite, pensez au niveau d'entrainement de vos persos. Un employé de bureau français, adepte du canapé, n'aura ni la force, ni l'endurance d'une paysanne africaine! Dans le cas extrême des haltérophiles, pour des champions homme ou femme de poids égal, le poids soulevé record masculin est en général de 20% supérieur au poids féminin, pas dix fois supérieur!

Souvent, on voit dans les romans (et pas qu'en SFF) une femme porter 20kg de seaux d'eau, 20kg de lessive mouillée ou un gamin de 4-5 ans (à peu près 20kg), mais incapable de porter une valise du même poids. C'est le kilo de plumes et le kilo de plomb! Les premières infirmières portaient les blessés, genre Florence Nightingale, les exploratrices du 19ème siècle parcouraient le monde, les premières alpinistes genre Henriette d'Angeville escaladaient les montagnes avec des kilos de vêtements, des jupes et des corsets dont un homme n'aurait pas eu à s'encombrer. Ça ne les a pas empêché de faire leurs exploits!

Et pour le combat ? Aux dernières nouvelles, les armes anciennes étaient beaucoup moins lourdes qu'on ne le croyait (1,5kg pour une épée) donc parfaitement maniables pour une femme. Cependant, dans un combat physique, votre taille, la longueur de vos bras et de vos jambes est quand même un gros avantage. Si vous êtes petit, que vous soyez homme ou femme, vous devrez soit redoubler d’effort pour compenser ce handicap, soit utiliser des techniques de combat particulières (kung-fu et autres), soit utiliser la magie.

Dernière chose : le recours à la violence. On l’oublie souvent, mais dans nombre de sociétés traditionnelles, les femmes l’utilisaient à peine moins que les hommes. Simplement, si vous êtes minimalement intelligente, vous ne vous attaquerez pas en combat ouvert à quelqu’un de plus costaud que vous ou qui peut se livrer à des représailles physiques ou sociales (idem pour les hommes…). Donc, vous évitez de cogner votre mari ou votre belle-mère. Par contre, un enfant, un esclave ou votre belle-fille, sans problème. Les crêpages de chignon n'étaient pas rares dans les harems, ainsi que les accidents bizarres. Bref, votre héroïne n’hésitera pas une minute à frapper, griffer, mordre, poignarder, un(e) méchant(e) si elle en a la possibilité. Elle s'y mettra sérieusement et ne fera pas semblant comme dans ces films des années 50, où on la voit tapoter le méchant de coups de poings. Il peut en réchapper, mais aura vraiment mal et sera vraiment furieux, pas amusé. Inversement, il sera très conscient de ce risque et ne frappera pas non plus l'héroïne pour rigoler.

Surtout, les femmes n'avaient pas nécessairement besoin d'agresser physiquement la personne dont elles voulaient se débarrasser: comme c'étaient elles qui préparaient les repas, il leur était facile d'y glisser un poison! Pensez à tous les récits d'empoisonnement, réels ou imaginaires qui ont défrayé la chronique, dans les temps anciens. Certes, verser du cyanure dans le café du Prince Obscur, ça a moins de panache que l'affronter en combat singulier l'épée à la main, mais tuer, c'est tuer, non?

Enfin, l’héroïne est encore beaucoup trop définie par rapport à sa sexualité, ou plutôt son absence. Si, si, je l’ai encore vu dans deux romans de fantasy francophone récents dont je tairais le nom. Exemple typique : elle ne fait strictement rien de sexuel pendant toute l’histoire, vu qu’elle est occupée à combattre des monstres et autres démons, mais au début, il y a une scène où :

- soit elle repousse les avances d’un homme séduisant qu’on ne voit plus par la suite

- soit elle se retrouve en présence d'une « salope » sexy, qui drague tous les hommes, mais ne fait pas grand-chose d’autre dans l’intrigue

- soit elle est l’objet d’injures à caractère sexuel qui ne se répètent plus dans le reste de l'histoire

- soit les trois à la fois

Bref, l’auteur(e) se sent obligé(e) de montrer que c’est une femme correcte, pure, et virginale. Est-ce que ça a un impact quelconque sur le déroulement de l’histoire ? Combattrait-elle les dragons, monstres etc… si elle était une obsédée sexuelle ? Si la réponse est non, montrez-le. Au passage, ça soulève la question de ce qu’un héros masculin ferait dans la même situation. Si la réponse est oui, par pitié, enlevez ces scènes qui me font totalement sortir de l’histoire.

Pour ceux qui vont dire: « Si elle couche à gauche et à droite, elle va tomber enceinte », je réponds que dans les sociétés traditionnelles non chrétiennes il y avait des techniques de contraceptions assez efficaces et rien n'empêche d'y rajouter un peu de fantasy. Mais ce sera pour une autre fois.

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LES ROMANS DE ALEX EVANS

Romans:

Les Murailles de Gandarès (fantasy), chez Numériklivres.

http://www.amazon.fr/Murailles-Gandar%C3%A8s-Alex-Evans-ebook/dp/B00IBQIU5M/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1428351553&sr=8-1&keywords=les+murailles+de+gandar%C3%A8s

Présentation éditeur:

Varla, l’esclave-guerrier cruel et sans pitié, a mortellement blessé Harvall, le roi du Dagher. Dans un dernier souffle, ce souverain déchu supplie son ami, un dragon, de protéger sa fille, la princesse Yalani qu’il a réussi à faire fuir vers Gandarès, où elle doit se mettre sous la protection de son grand-père maternel, Asaker, le Roi-Prêtre. Yalani est la dernière des Verrima, une famille dont les membres sont seuls capables d’ouvrir le sanctuaire de la Pierre Sacrée. Varla, qui a usurpé le trône du Dagher, envoie ses sbires à la poursuite de la princesse et décide de conquérir Gandarès. Il veut s’emparer du talisman et ainsi renforcer son pouvoir. Dans la Montagne aux Esprits, Verrima, l’ancêtre millénaire de Yalani, examine la situation à sa manière. Elle vient d’une civilisation avancée qui a disparu lors d’un cataclysme. C’est elle qui a créé la Pierre, un cristal magique doué de raison. Utilisé à mauvais escient ou incorrectement, il peut provoquer un désastre. Or, c’est le début de l’Ann Rinn : une période où la magie devient instable. Aussi, les sortilèges se défont, y compris ceux qui protègent la Pierre. Un nouvel ordre semble vouloir s’instaurer, mais sur quelles bases pourra-t-il se construire ? C’est à une quête des origines que sont confrontés les protagonistes de cette saga héroïque, formidable roman d’aventure qui assurément capture le lecteur et l’emprisonne lui aussi derrière les murailles de Gandarès, qui abritent bien des secrets. Une lecture passionnée et passionnante qui ne laisse pas un moment de répit, Alex Evans alternant actions retentissantes, scènes de batailles épiques, magie et suspense, pour notre plus grand plaisir.

Des extraits:

http://merveilles1.over-blog.com/youpi

http://merveilles1.over-blog.com/2014/01/les-murailles-de-gandar%C3%A8s-2.html

La Machine de Léandre (steampunk), chez Walrus.

http://www.amazon.fr/Machine-L%C3%A9andre-Alex-Evans-ebook/dp/B00NILXGWW/ref=asap_bc?ie=UTF8

Présentation éditeur:

Constance Agdal est une excentrique professeure de sciences magiques qui n'aspire qu'à une chose : se consacrer entièrement à ses recherches pour oublier le passé qui la hante. Mais quand des démons se matérialisent au beau milieu de la ville, qu'un incube envahissant se prend d'affection pour elle et que son nouvel assistant agit de façon particulièrement étrange, Constance doit sortir de sa réserve... d'autant que son collègue, l'éminent Professeur Dowell, a disparu alors qu'il tentait de recréer une fabuleuse machine à magie d'après des plans vieux de plusieurs siècles. La jeune femme le remplace au pied levé en collaborant avec Philidor Magnus, un inventeur aussi séduisant qu'énigmatique, mais rien ne se passe comme prévu. Quel terrible secret se cache sous le capot de cuivre de la fameuse machine ?

Un extrait:

http://merveilles1.over-blog.com/2014/05/la-machine-de-leandre.html

Une novella:

La Chasseuse de Livres (steampunk), chez Walrus.

http://www.amazon.fr/Chasseuse-livres-Alex-Evans-ebook/dp/B00IUMMOAY/ref=asap_bc?ie=UTF8

Présentation éditeur:

Cassandra est une étudiante un peu particulière : héritière de l'antique famille royaledes Galata, la jeune princesse prépare une thèse de Magie à l'université. Passant en revue les grimoires les plus vénérables et les plus prestigieux, l'académicienne mène une vie rangée et, pour tout dire, un peu ennuyeuse : elle rêve par-dessus tout d'aller sur le terrain et de devenir enfin Chasseuse de livres. Car la Magie a beau avoir déserté le pays depuis quatre siècles, certains nostalgiques des arts occultes semblent convaincus que l'énergie mystique est sur le point de reparaître. Mais les évènements prennent une tournure inattendue le jour où la jeune érudite reçoit une invitation pour une soirée à la Fondation des Sciences Occultes. La vénérable Tamora Caton a en effet une mission à lui confier : retrouver le mythique "L'Appel des Anciens", plus qu'un livre, une légende des arts magiques et une source de pouvoirs terribles pour celui qui mettra la main dessus. L'occasion est trop belle. Mais l'étudiante n'imagine pas encore que son chemin sera parsemé d'embuches et dépassera de loin sa simple curiosité scientifique. Dans l'ombre, les convoitises s'aiguisent.

Des extraits:

http://merveilles1.over-blog.com/2013/12/la-chasseuse-de-livres.html

http://merveilles1.over-blog.com/2014/03/prochaine-sortie-de-la-chasseuse-de-livres-chez-walrus.html

Des nouvelles:

Pour l'honneur des Mérina (fantasy) aux Éditions Voy'el

http://www.amazon.fr/Pour-lhonneur-M%C3%A9rina-Alex-Evans-ebook/dp/B00LIAAF5G/ref=sr_1_1?s=digital-text&ie=UTF8&qid=1428351700&sr=1-1&keywords=pour+l%27honneur+des+m%C3%A9rina

Présentation éditeur:

Améyo, fille d’une famille de riches marchands tombée dans la misère, vivote entre une belle-mère alcoolique et deux belles-sœurs. Criblées de dettes, leur jugement tombe : elles doivent tout rembourser dans trois jours, ou bien elles seront vendues comme esclaves.

En désespoir de cause, la jeune fille décide d’invoquer le fantôme de son grand-père. Il pourra peut-être lui dire où se trouve la pieuvre des Mérina. Ce joyau perdu de la famille leur permettrait de payer tous leurs créanciers.

Sauf que ce n’est pas le bon grand-père qui apparaît...

La Clé de l'eau, chez Walrus

http://www.amazon.fr/Cl%C3%A9-leau-Agn%C3%A8s-Evans-ebook/dp/B00CWY4MF6/ref=asap_bc?ie=UTF8

Présentation éditeur:

Une longue caravane de voyageurs traverse le désert brûlant sous un soleil de plomb: hommes et bêtes unis dans la quête du prochain point d'eau, l'étrange procession bigarrée poursuit son chemin, coûte que coûte. Parmi la foule, des marchands, des paysans, des magiciens, une princesse mystérieuse et une petite fille hantée par d'étranges aptitudes. Quelles sont ces voix qu'elle entend appeler au loin? Sont-ce ces Esprits dont les légendes ont bercé son enfance, ou une simple hallucination causée par la chaleur du désert? C'est peut-être bien plus que cela.

Contes de la terre, de la mer et d'ailleurs, un recueil de nouvelles sorti de façon expérimentale, en autoédition

http://www.amazon.fr/Contes-terre-mer-dailleurs-Nouvelles-ebook/dp/B00IQGKIFM/ref=asap_bc?ie=UTF8

Présentation:

Un despote mégalomane, un vampire diabétique, un savant trop génial,une princesse incognito, un preux chevalier, un barbare... Huit nouvelles qui revisitent les classiques de la fantasy, loin des clichés du genre.
Nouvelles incluses: Le Contrepoids, Le Syndrome métabolique, L’Engrenage, Le Baiser du feu, Le Prix, La Bénédiction, Le Carnaval du Solstice, Le Dernier Oracle, Le Sanglier, La Tabatière.

Le Goût des Ames pour le recueil du Walrus Institute (gratuit)

​http://www.amazon.fr/Walrus-Institute-Monsters-C%C3%A9cile-Duquenne-ebook/dp/B00TFCXCFE/ref=sr_1_2?s=digital-text&ie=UTF8&qid=1428351854&sr=1-2&keywords=Walrus+institute

ou

http://www.wattpad.com/story/31154048-walrus-institute-2-monsters

Présentation:

Avec ses auteurs retenus de gré ou de force pour conquérir le monde par le divertissement, le Walrus Institute est un lieu aussi redouté que mystérieux : école d'écriture le jour, atelier démoniaque le soir, prison pour auteurs la nuit, personne n'en franchit les portes sans avoir une bonne raison de le faire. Dirigé d'une main de fer (au sens littéral) par Herr Doktor Saiëmone et son fidèle assistant Heller Corwin, cette maison de fous accueille les pires énergumènes de la scène littéraire francophone, pour le plus grand bonheur de ses lecteurs.

Les dingues sont de retour ! Onze auteurs pour onze histoires — lisibles séparément ou d'un seul bloc, du sang, du rire, des bazookas, des singes zombies et surtout, beaucoup de monstres... vous attendent dans ce nouvel opus du Walrus Institute. Avec, dans l'ordre : Alex Evans, Vincent Corlaix, Hubert Vittoz, Stephane Desienne, Sophie Fischer, Nicolas Cartelet, Michael Roch, Lilian Peschet, Jacques Fuentealba, Aude Cenga, Anthony Boulanger et Cécile Duquenne.

La trace du Grand Serpent à paraître chez Voy'el dans le recueil De la corne du Kirin aux ailes de Fenghuang

http://livre.fnac.com/a8168060/Aodez-S-Bora-De-la-corne-du-Kirin-aux-ailes-du-Fenghuang

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Z
Je ne peux qu'adhérer à cette description ! Tu résumes ce qui me fait bouillir :) (bon, certains clichés que tu cites je ne les ai pas rencontré dans mes lectures ou je n'ai pas fait attention, mais dans la plupart des cas, je suis entièrement d'accord !)
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C
Remarque: les individus les plus calés sur la question dans la plupart des cultures étaient:<br /> 1- les sage-femmes<br /> 2- les prostituées: 'pour elles, ne pas tomber enceinte était une question de gagne-pain: Allez donc racoler avec un ventre de 7 mois!
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L
Je veux bien des exemples de contraception &quot;à l'ancienne qui marche&quot;. Dans l'assassin royal, c'est des plantes, avec un taux de réussite pas glop et des effets secondaires pas glop non plus. Mais j'ai rien lu d'autre. (Sérieusement, je suis preneuse). Il y a aussi l'avortement systématique (genre, on m'a dit que dans game of trone, la reine incestieuse fait un truc comme ça)
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C
Tu peux faire une recherche google sur &quot;les contraceptions naturelles&quot; surtout en anglais (il y a des écolos purs et durs qui ne pensent qu'à ça). Ensuite &quot;contraception dans l'antiquité&quot;. En gros, il y avais 3 méthodes:<br /> - Pas de pénétration (la pénétration comme &quot;gold standard&quot; du rapoort sexuel est surtout une idée venue du christianisme). Je crois que les Grecs étaient de grands fans du rapport &quot;interfémoral&quot; ou &quot;frottement&quot; (à voir descriptions), y compris entre mecs (comme quoi, les clichés...)<br /> - Les spermicides (ces petites bêtes de spermatozoïdes sont fragiles) donc des mini éponges imbibées de toutes sortes de mélanges et décoctions, certains efficaces, d'autres pas (certains avaient aussi un petit effet anti MST)<br /> Les diaphragmes en matières diverses nombreuses et variées (à commencer par la glaise)<br /> Les préservatifs existaient depuis les Egyptiens, mais je crois qu'ils n'étaient pas très répandus (il fallait les fabriquer).<br /> Le retrait, très populaire en France du 18ème siècle à l'arrivée de la pilule était peu efficace, mais a quand même eu un impact sur le taux de natalité dans son ensemble!<br /> Bien sur, les formules magiques et talismans ne marchaient pas. Dans quelques culture traditionnelles on avait aussi fini par remarquer que vos chances maxi de concevoir se situaient à la mi-chemin de votre cycle, donc période d'abstention de quelque jours.<br /> Toutes ces méthodes n'avaient pas le taux d'efficacité des pilules modernes, mais elles en avaient. Bref, les gens d'autrefois n'étaient quand même pas totalement idiots. La plus grande barrière restait la religion/pression sociale. <br /> Par contre, pour l'avortement, il y a eu beaucoup de rumeurs sur des plantes abortives et non dangereuses pour la femme, mais au jour d'aujourd'hui, c'est une légende urbaine. Idem pour les plantes qu'on avale à visée contraceptive.<br /> J'espère que ce petit résumé te donnera des idées.
E
Tu as bien raison, halte aux stéréotypes ! Dans le même registre, je pense souvent aux femmes gladiateurs de l’Antiquité, je n’aurais pas aimé me retrouver dans l’arêne face à elles… !
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C
Je n'y connais pas grand-chose, mais il me semble que c'étaient des femmes de bonne famille venant &quot;s'encanailler&quot; et qu'elles combattaient uniquement entre elles. Un peu comme l'escrime féminine des beaux quartiers, quoi!